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Les plus belles plages du Trapèze des Mascareignes

Les plus belles plages du Trapèze des Mascareignes

Plage du Trapèze des Mascareignes aux Seychelles

Les littoraux insulaires comptent de longues étendues de sable blanc où le farniente se conjugue à la beauté des sites naturels.

On vous rappelle ici, et pas tout à fait par hasard, le message choisi dans le cadre du concours des Îles Vanille qui a débuté le 17/09/2020 :

A l’instar du triangle des Bermudes, le trapèze des Mascareignes attire de nombreux voyageurs qui ne souhaitent plus en repartir“. 

Vous avez aimé le top des plus belles îles ? Vous allez adorer notre sélection illustrée des 10 plus belles plages disséminées au coeur de l’Océan Indien. Cet article vous aidera à comprendre pourquoi, une fois sur place, vous aussi, souhaiterez y rester pour toujours !

Crème solaire, lunette, serviette, livre, palmes, masque et tuba, rendez-vous sur le sable du Trapèze des Mascareignes !

Une plage de rêve entre deux îlots paradisiaques

Plage paradisiaque Trapèze des Mascareignes – Nosy Iranja, île à Madagascar

Vous cherchez un lieu paradisiaque ? Vous y êtes ! Bienvenue sur l’une des plus belles îles du Trapèze des Mascareignes ! Dans une eau transparente allant du turquoise au bleu ciel, au milieu de l’immensité de l’océan indien, partez à la découverte de deux îlots Nosy Iranja Be et Nosy Iranja Kely, réputés pour la bande de sable fin et blanc qui les relis de près d’un kilomètre, leur faune marine et leurs tortues.

Anse Source d’Argent aux Seychelles, la plus belle

Anse Source d’Argent, plage sur l’île La Digue aux Seychelles

Elue plus belle plage du monde en 2016 par le quotidien britannique The Guardian, la plage de Anse Source d’Argent est une plage sublime qui offre un vrai décor de carte postal ! En résumé, une vue à couper le souffle, un lagon peu profond, une eau chaude et turquoise et du sable fin bordé de blocs de granit colorés.

L’îlot de Sable Blanc ou la “Plage de Riz” à Mayotte

L’îlot de Sable Blanc – Mtsanga Tsoholé, Mayotte

Cet îlot aux eaux azurs est situé au Sud-Est de Mayotte. Mayotte compte d’autres îlots de sable blanc mais seul le Mtsanga Tsoholé reste émergé lors des marées.

L’incontournable à l’île Maurice : l’île aux Cerfs

Ile aux Cerfs, Maurice

Le lagon de Trou d’Eau Douce situé sur la côte est de l’île Maurice à donné naissance à une perle dans l’Océan Indien : la fameuse Ile aux Cerfs. Ilot inhabité, l’île aux Cerfs et son eau cristalline offre l’une des plus belles plage de l’île Maurice.

La plus sauvage du Trapèze des Mascareignes

L’Anse de Trou d’argent à l’est de l’île Rodrigues

Dans un environnement de rêve, entre deux somptueuses falaises, la plage L’Anse de Trou d’argent à l’île Rodrigue est un endroit enchanteur pour se ressourcer.

Bordée de cocotiers, une plage de sable blanc

Plage de Grande Anse, La Réunion

La plage de Grande Anse se situe entre Saint-Pierre et Sain-Joseph, au sud de l’île. Très fréquenté le dimanche par les Réunionnais, cette plage est l’une des plus belles plages de sable blanc de La Réunion.

Une plage, un site remarquable, un paradis ! 

Plage du Morne Brabant, île Maurice

La plage du Morne Brabant se situe sur la côte ouest de l’île Maurice. Ainsi elle se trouve au pied du superbe site naturel du Morne. Elle est sans aucun doute, l’une des plus belles de la région.

L’une des plus belles plages des Seychelles : Praslin

Plage de Praslin aux Seychelles

Au cœur du Trapèze des Mascareignes, l’archipel des Seychelles est certainement l’une des plus belles destinations au monde. C’est le cas, pour ceux qui voyagent pour profiter des plages paradisiaques. L’Anse Lazio, magnifique et préservée, offre un cadre édénique à tous ses voyageurs ! La plage de l’île de Praslin arbore fièrement de gros rochers granitiques.

La plage de charme du village d’Ifaty à Madagascar

Plage d’Ifaty à Madagascar

Ifaty se trouve au nord de Tuléar, au sud-ouest de Madagascar. Comme bien des villages de pêcheurs, c’est un village très accueillant. L’endroit reposant et réputé pour sa plage de rêve bordé de cocotiers.

Par ailleurs, la plage est dotée d’un lagon qui s’étend sur près de 40 km de sable fin.

La paisible plage de l’Ermitage à l’île de La Réunion

L’Ermitage – Plage de l’Hermitage les Bains à l’île de La Réunion

La plage de l’Hermitage est protégée par un récif coralien. C’est la plage la plus connue et la plus longue de l’île de La Réunion. A l’ouest de l’île et sur sur 7 km de long, cette plage bénéficie d’un lagon riche en biodiversité marine. Ainsi, cette plage et les autres plage de La Réunion font d’elle un véritable “hotspot” de biodiversité mondial.

Gastronomie | Que manger dans le Trapèze des Mascareignes ?

Gastronomie | Que manger dans le Trapèze des Mascareignes ?

Un seul mot pourrait résumer la cuisine de toutes les régions du Trapèze des Mascareignes : le métissage ! Grâce aux brassages culturels du Trapèze, la gastronomie des Mascareignes se compose d’influences africaines, indiennes, chinoises et européennes. C’est pourquoi on parle de cuisine créole. Une savoureuse rencontre !

Le riz, la céréale de base des repas créoles

Le riz est la céréale la plus consommée dans le Trapèze des Mascareignes. En effet, on ne peut imaginer un repas créole sans riz !
La culture du riz très répandue à Madagascar, l’est en particulier dans les hautes terres de la Grande île. La grande partie du riz consommé dans la région reste importé d’Asie.
Quotidiennement le riz se consomme blanc, cependant il existe aussi de nombreuses recettes pour agrémenter sa cuisson et le colorer. Ainsi, le riz jaune peut-être cuit avec du curcuma et souvent des pommes-de-terre.
Le riz-chauffé est une tradition créole qui consiste à consommer au petit-déjeuner le reste du riz de la veille et réchauffé.

Les légumineuses, accompagnement indispensable

Lentilles, pois du Cap, haricots blancs, haricots rouges,… font toujours partie d’un repas créole. Si certaines légumineuses sont importées, comme les pois du Cap, il est à noter que plusieurs producteurs de lentilles se sont installés depuis plusieurs générations dans le cirque de Cilaos à La Réunion !
Cuites avec de l’ail, du thym et des épices, les légumineuses sont un ingrédient essentiel au repas créole.

Culture de lentille dans le Trapèze des Mascareignes – Cirque de Cilaos, La Réunion

Quel est le plat principal d’un repas créole ?

Souvent cuit au feu de bois, dans une marmite, le plat permet au cuisinier de laisser parler toute sa créativité ! Oignons, ail, tomates, aromates et tomates parfument viandes, poissons et fruits de mer.

Quel plat choisir ?

À La Réunion, le rougail morue est le plat préféré des Réunionnais. devant le fameux rougail saucisse, qu’on ne présente plus ! D’autre part, à Maurice ou à Rodrigue, le cerf est remarquable. Du côté de Madagascar, on ne peut manquer le zébu, à l’excellente chair. Enfin, aux Comores et aux Seychelles, le choix de poissons exotiques, de lagon ou pélagiques, ravit les gourmets !

Aromates, épices ou… piment ?

La cuisine créole du Trapèze des Mascareignes est une cuisine épicée. On y utilise en premier lieu tous les aromates du marché : coriandre, persil, oignon vert, thym,… Ensuite, de nombreuses épices s’ajoutent dans les plats. Ainsi, curcuma, gingembre, cannelle, curry ou encore quatre-épices parfument les plats que l’on déguste dans le Trapèze des Mascareignes. S’ils réchauffent le palet, ces épices ne brûlent pas… En réalité, ce qui brûle, c’est le piment ! Et, certains plats se pimentent dès la cuisson.

C’est pourquoi, en général, il est indiqué sur les étiquettes si l’aliment est pimenté ! Pour les plats principaux, le piment est habituellement servi à part, dans une pâte qui peut être parfumée avec des fruits, ou dans un mélange de piment et de légumes, que l’on appelle à La Réunion « rougail ». Ainsi, il appartient à chacun de doser le piment qu’il souhaite manger !

Quels sont les légumes présents dans la cuisine du Trapèze des Mascareignes ?

Les légumes généralement appelés « brèdes » : il s’agit de légumes sautés rapidement, avec les aromates habituellement présents dans la cuisine du Trapèze des Mascareignes, à savoir ail, oignon et aussi oignons verts. Ces brèdes peuvent être des choux de Chine, des blettes, mais aussi des songes ou des lianes de chouchous (autre nom de la christophine).

D’autre part, d’excellents gratins de légumes sont réalisés, parfumés par les nombreuses épices utilisées dans la cuisine créole. Ainsi, les cucurbitacées sont souvent cuisinés en gratins. On peut aussi préparer des gratins de chouchous, en utilisant le fruit cette fois, pas la liane ! Enfin, la papaye est aussi préparée en gratin, mais lorsqu’elle n’est pas encore mûre.

Les fruits : une farandole extraordinaire

Les fruits sont présents dans toutes les îles du Trapèze des Mascareignes et ce durant toutes les saisons ! Bien sûr, chaque saison présente une palette de fruits différente.

La saison la plus prolifique correspond à l’été austral, qui est la saison chaude et humide dans le Trapèze des Mascareignes. On peut alors y savourer mangues, letchis, fruits de la passion, ananas sucrés, goyaves, papayes bien orangées et mais aussi des avocats. Les bananes, de toutes variétés, sont présentes tout au long de l’année sur les îles. C’est un véritable régal qui permet de faire le plein de vitamines avec plaisir !
En plus de ces fruits exotiques très populaires, il est à noter que d’autres fruits très présents dans ces îles sont moins connus. C’est le cas par exemple des longanis et du pitaya. De plus, on trouve aussi le fruit à pain ou encore le ti’jcaques, fruit du jacquier. Le Ti’jacques, consommés mûr, dégage une odeur assez forte. Son goût est par contre très délicat et apprécié.
À la saison sèche, on peut découvrir d’autres plaisirs, avec par exemple le goyavier, petit fruit rouge acidulé et très apprécié en confiture ou en sorbet. C’est aussi la saison des agrumes et les étales des marchés se couvrent d’oranges, pamplemousses et citrons en tout genre. Un parfait appel à la dégustation !

Quels produits d’exception déguster dans le Trapèze des Mascareignes ?

Plusieurs produits d’exception se cultivent dans le Trapèze des Mascareignes.
Tout d’abord, la vanille de Madagascar et encore plus la vanille Bourbon de La Réunion utilisées par les plus grands chefs du monde.

Aussi, le cacao de Madagascar gagne ses lettres de noblesse parmi les gourmets. Enfin, le café Bourbon Pointu, produit exclusivement à La Réunion, réputé pour être le meilleur café du monde.
Par ailleurs, la mer livre de véritables trésors dans ces îles, notamment à Maurice, à Rodrigues ou dans les Seychelles, où, selon la saison, on peut déguster d’excellentes langoustes. La légine, poisson péché dans les mers australes, est un autre exemple de ces trésors.

Quelles sont les spécialités culinaires à découvrir dans le Trapèze des Mascareignes ?

  • À Madagascar : le romazava, un bouillon à base de zébu et de brèdes
  • Aux Comores : le madaba est une purée de feuilles de manioc au lait de coco
  • À Mayotte : le matsidza, un riz cuit à l’eau de coco
  • Aux Seychelles : le cari coco, un plat de poisson cuisiné au lait de coco
  • Sur l’île de Rodrigues : la tourte rodriguaise, une spécialité sucrée réalisée avec de la papaye et de la cannelle
  • À Maurice : le rougail de poisson, typiquement créole
  • À La Réunion : l’incontournable rougail saucisses !
Pourquoi Madagascar est-elle surnommée la Grande Île ?

Pourquoi Madagascar est-elle surnommée la Grande Île ?

L’expression « Grande Île » désigne la principale île malgache. Elle est accompagnée d’une multitude de petites îles et d’îlots. La beauté de ses paysages ainsi que la taille de cette île a toujours impressionné.

En effet, situé au large de la côte sud-est de l’Afrique, l’île principale de Madagascar est longue de 1580 km de long et large de 580 km. Ainsi, sa superficie totale est de 587 000 km2. Du nord au sud, l’île s’étire sur 1 600 km et d’ouest en est sur 600 km.

D’une part, Madagascar est donc la Grande Île parce qu’elle est, de loin, la plus grande île du Trapèze des Mascareignes.
D’autre part, Madagascar est donc la Grande île parce qu’elle est la 5ème plus grande île au monde, derrière l’Australie, le Groenland, la Nouvelle-Guinée et Bornéo.

Cela explique en partie l’extraordinaire diversité des écosystèmes de Madagascar, qui lui valent deux classements dans la liste des sites naturels du Patrimoine mondial de l’UNESCO du Trapèze des Mascareignes.

Les sites culturels du Trapèze des Mascareignes au Patrimoine mondial de l’UNESCO

Les sites culturels du Trapèze des Mascareignes au Patrimoine mondial de l’UNESCO

Les paysages du Trapèze sont imprégnés de l’histoire plurielle et mouvementée de cet espace du sud-ouest de l’océan Indien. L’UNESCO a choisi de classer trois sites du Trapèze des Mascareignes pour l’importance de leur témoignage dans l’histoire de l’humanité.

La colline royale d’Ambohimanga à Madagascar

La colline royale d’Ambohimanga abrite sur ses flancs un ensemble de palais, tombeaux et lieux de culte qui témoignent de la puissance du royaume malgache entre le XVe et le XIXe siècle. Durant la période moderne, Madagascar est en effet une puissance reconnue internationalement.
C’est sur cette colline que le peuple malgache signe son unité. La montagne est d’ailleurs riche d’influences à la fois austronésienne, avec une place importante accordée au culte des ancêtres, et africaine, avec le culte rendu à la personne royale. C’est toujours un lieu de pèlerinage important à Madagascar, témoin du patrimoine culturel de ce pays.
Enfin, la colline royale est bordée par une forêt primaire abritant de nombreuses espèces endémiques.

Patrimoine Culturel Mondial de l’Humanité de l’UNESCO : Colline royale d’Ambohimanga à Madagascar – Trapèze des Mascareignes

Le paysage culturel du Morne à Maurice

L’esclavage a fortement marqué l’histoire du Trapèze des Mascareignes et en particulier celle des trois îles de l’archipel des Mascareignes : La Réunion, Maurice et Rodrigues. Ainsi, c’est à Maurice qu’est situé le célèbre roman de Bernardin de Saint-Pierre, anti-esclavagiste, Paul et Virginie, publié en 1788.
L’esclavage est une négation des droits élémentaires des personnes, il est source de déshumanisation et de mauvais traitements. C’est pourquoi les esclaves ont toujours cherché à s’en échapper, devenant des Marrons. Le Morne est une colline escarpée dans laquelle les esclaves marrons ont trouvé refuge pour vivre dans des grottes. L’archéologie a pu trouver des traces de leur présence et la mémoire orale en a conservé de nombreux épisodes.
C’est de cette histoire, à la fois douloureuse et fondatrice pour tout le Trapèze des Mascareignes, dont témoigne le Morne.

Le Morne du Trapèze des Mascareignes à Maurice, classé au Patrimoine de l’Humanité de L’UNESCO

L’Aapravasi Ghat à Maurice

L’Aapravasi Ghat témoigne d’un autre épisode fondateur de l’histoire du peuplement du Trapèze des Mascareignes. En effet, après l’abolition de l’esclavage, les Anglais font appel à une main d’oeuvre engagée. Cela signifie qu’ils font venir d’Inde et dans une moindre mesure de Chine, des ouvriers qui sont rémunérés mais qui doivent au préalable rembourser le coût de leur voyage C’est leur « engagement ». Au terme de leur contrat, ces ouvriers, qui vivent dans des conditions très difficiles, ont le choix de rentrer dans leur pays ou de rester à Maurice, à Rodrigue ou à La Réunion. Un très grand nombre d’entre eux choisissent de rester dans le Trapèze des Mascareignes. Cela explique la présence très forte de la population tamoul dans les mascareignes.
C’est cet épisode de l’histoire des Mascareignes qui est dévoilé à l’Aapravasi Ghat, bâtiment construit pour accueillir les travailleurs engagés.

Les sites naturels du Trapèze des Mascareignes au patrimoine mondial de l’UNESCO

Les sites naturels du Trapèze des Mascareignes au patrimoine mondial de l’UNESCO

La géographie du Trapèze des Mascareignes, situé en zone intertropicale et fortement marqué par l’insularité, a permis l’apparition d’écosystèmes tout à fait extraordinaires. Cela explique que l’UNESCO ait souhaité contribuer à la protection de ces espaces uniques au monde.

Ces sites peuvent en partie être visités, selon les réglementations locales. Cependant, il est fondamental de s’inscrire dans un courant d’écotourisme dans le Trapèze des Mascareignes. D’une part, cela permettra de respecter ces milieux naturels exceptionnels. D’autre part, cela participera au développement économique et social des régions, développement garant d’un équilibre sain entre protection de l’environnement et amélioration des conditions de vie des populations qui vous accueilleront avec plaisir.

La Réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemaraha

Lémuriens du Trapèze des Mascareignes à la réserve du Tsingy

Les paysages grandioses de la réserve malgache du Tsingy sont un des joyaux du Trapèze des Mascareignes ! Les formations géologiques caractéristiques de cette région forment une forêt de pic rocheux, en calcaire, qui rend la zone presqu’impénétrable ! En effet, l’étymologie du mot Tsingy renvoie au malgache mbitsingitsingy qui signifie « marcher sur la pointe des pieds »… c’est dire si les roches sont peu accueillantes !
Ainsi, les éperons rocheux ont préservé en leur centre une forêt sèche dense et des savanes sèches.
Ces forêts abritent un très grand nombre d’espèces animales et végétales uniques au monde. De plus, de futurs programmes de recherche promettent la découvertes de nouvelles espèces encore inconnues ! Ainsi on peut y croiser le lépilémur de Milne-Edwards, parmi une dizaine d’espèces de lémuriens présents dans la réserve, ou encore le Brookesia perarmata, petit caméléon, ainsi que le Nesomys lambertoni, rongeur qui ne vit nulle part ailleurs que dans cette réserve !

Les forêts humides de l’Atsinanana

Les forêts pluviales de l’Atsninanana, situées à Madagascar, compte plus de 80% d’espèces de flore et de faune endémiques ! Cela en fait bien sûr une région hors norme dans le Trapèze des Mascareignes et même dans le monde entier !

Lémur bambou d’or dans une forêt du Trapèze des Mascareignes à Madagascar

Ainsi, baobabs, orchidées, lémuriens, reptiles, rongeurs et autres plantes et animaux uniques au monde peuplent cet ensemble de forêts. On peut notamment y croiser le lémur bambou d’or, espèce de lémurien qui n’a été découverte qu’en 1987 ! En levant les yeux, on peut aussi apercevoir l’Eurycère de Prévost, facilement reconnaissable à son bec bleu nacré.

L’Atoll d’Aldabra

Tortue terrestre géante à l’atoll d’Aldabra – Trapèze des Mascareignes – Seychelles

Aux Seychelles, l’atoll d’Aldabra abrite la plus grande population de tortues terrestres du Trapèze des Mascareignes.
En effet, 152 000 tortues terrestres géantes y ont trouvé refuge. La tortue géante des Seychelles est la plus grande tortue terrestre du monde. Elle peut atteindre 300 kg et mesurer 1,2 m ! Elles ont aussi une extraordinaire longévité puisque leur espérance de vie dépasserait 150 ans et que l’une d’entre elles, Esméralda, serait née en… 1771 !
Les tortues géantes ont trouvé refuge sur Aldabra parce qu’elles y sont à l’écart de la vie humaine. Les tortues étaient en effet autrefois présentes dans tout le Trapèze des Mascareignes. Cet isolement a permis à plus 400 espèces de plantes et d’animaux endémiques de se développer ! L’atoll abrite le râle de Cuvier, dernier oiseau ne pouvant voler du Trapèze des Mascareignes et lointain cousin du fameux Dodo de Maurice qui, lui, a disparu.

La vallée de Mai

Fôret naturelle de Palmiers – Ile de Praslin aux Seychelles

La vallée de Mai est occupée par une forêt naturelle de Palmiers, au coeur de l’île de Praslin, aux Seychelles. Cette forêt a presque conservé sont état d’origine depuis la Préhistoire ! Autre curiosité : elle accueille la plus grande forêt de coco-de-mer du Trapèze des Mascareignes et du monde ! Le coco-de-mer donne un fruit qui est la plus grande graine du monde. On pensait auparavant qu’elle était le fruit d’un cocotier inconnu et poussant dans la mer.
Logiquement, cette forêt abrite aussi des espèces animales endémiques, telles que le perroquet noir, qui ne vit que sur cette île.

Pitons, cirques et remparts de l’île de La Réunion

Cirque de Mafate, Ile de La Réunion

L’île de La Réunion a été formée par deux massifs volcaniques, dont le volcan le plus actif du Trapèze des Mascareignes. Au nord-ouest de l’île se situe le Piton des Neiges, volcan endormi entouré de cirques géologiques formés par l’effondrement des flancs du volcan. Au sud-est de l’île se dresse le Piton de la Fournaise, volcan effusif et sans danger, qui ravit les Réunionnais et les touristes de ses éruptions fréquentes.
Autour et entre ces deux massifs, des paysages escarpés se sont formés et présentent des dénivelés uniques au monde. L’éloignement de l’île d’autres terres a permis le développement d’espèces végétales et animales endémiques.
Cet espace spectaculaire, parcouru de cascades, fait le bonheur des randonneurs qui foulent les nombreux sentiers du Parc Naturel de La Réunion.